mercredi 16 janvier 2013

Interview du Président de la Transition par la RFI

Interview exclusif du Président  de la Transition après son discours devant la Nation.

La Radio France Internationale (RFI) a eu le privilège d'interviewer en premier, le Président de la Transition, Andry Nirina Rajoelina, au lendemain de son discours devant la Nation Malagasy, affirmant qu'il ne va pas se porter candidat à l'élection présidentielle prévue au moi de Mai 2013.

RFI : "Monsieur le président, quelle décision avez-vous prise pour la prochaine élection présidentielle?"

Andry Rajoelina : "Pour l’amour de la patrie j’ai décidé de ne pas me présenter aux prochaines élections présidentielles. J’ai confirmé cette déclaration, que j’ai déjà faite depuis le 12 mai 2010, à Madagascar."

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Andry Rajoelina :

"Dans 7 mois, je serai simple citoyen. Je souhaite une réussite pour mon successeur et suis prêt à faire une passation démocratique"

"Depuis 2009, j'ai proposé une solution, pour ne pas être candidat, lors de la réunion avec l'Union Européene à Madagascar. Aujourd'hui, je voulais prouver qu'il y a Un Homme d'Etat en Afrique, et qu'il y a un homme d'Etat mais pas deux à Madagascar."

A la question s'il y avait un homme qui pouvait être source d'inspiration au Président de la Transition:

Andry Rajoelina : "Il y a deux personnes effectivement. Un homme qui a beaucoup souffert, mais qui a gagné son combat: Nelson Mandela. Et puis du côté européen, pourquoi pas, je ne serai pas le "De Gaulle malgache"?

RFI: Que retenez-vous, justement, de De Gaulle?

Andry Rajoelina :  "Prendre une décision de se retirer au moment voulu. Mais le peuple s’en souviendra. Et c’est le peuple même qui réclamera celui qui doit diriger son pays, au moment voulu."

RFI: Donc, il vaut mieux, à votre avis, qu’il ne rentre pas avant la fin de l’élection présidentielle ?

Andry Rajoelina : "C’est mieux pour lui, pour sa famille, et surtout pour le pays, afin que des élections puissent se tenir sans perturbations.

"Non. Je ne serai pas candidat aux élections législatives"

" L'important n'est pas d'être élu, mais de réussir son mandat"

Ni l'Union Européenne, ni la SADC, ni la décision de Marc Ravalomanana de renoncer à la candidature l'ont influencé dans sa décision: "C'est en homme d’État, de respecter sa parole du 12 mai 2010, et aussi de prendre une décision pour le bien-être de la population. Je préfère me sacrifier, plutôt que de sacrifier les 22 millions de Malgaches."


RFI: Est-ce que votre successeur à la mairie d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy, pourrait être un bon candidat, que vous pourriez soutenir ?

Andry Rajoelina : Je ne peux pas me prononcer aujourd’hui sur le candidat à soutenir.

RFI: Est-ce que vous envisagez un scénario à la Poutine ? Votre candidat est élu, vous devenez son Premier ministre et vous revenez en 2018 ?

Andry Rajoelina : Aujourd’hui, on n’a pas encore mis sur table de stratégie.

RFI: Donc, vous n’excluez pas ce scénario à la Poutine ?

Andry Rajoelina : Nous allons voir. Mais vous en serez beaucoup plus dans quelques semaines.

RFI: Vous espérez revenir, comme de Gaulle ?

Andry Rajoelina :Je reviendrai ! Et je promets au peuple malgache que le jour viendra, où nous allons sauver ensemble ce pays.

Retrouvez l'intégralité de cet interview ICI

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